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Histoire du Maroc, Rois et Dynasties

  • Sa Majesté le Roi Mohammed VI

Sa Majesté le Roi Mohammed Ibn Al Hassan Ben Mohammed, Amir Al Mouminine, a été proclamé Roi du Maroc, suite à une Cérémonie de présentation de la BEIA (l'Allégeance), le vendredi 23 juillet 1999. L’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été célébrée le 30 juillet 1999; jour où il effectua solennellement la prière du vendredi et prononça Son premier Discours du Trône, au Palais Royal de Rabat. Cette date est devenue depuis, officiellement, jour de la fête du Trône.

Le nouveau règne, qui s’inscrit dans le prolongement de la dynamique enclenchée durant les années 90, a entrepris des transformations successives et volontaristes du paysage national. Des réformes sans précédent ont été initiées dans tous les domaines, tant politique, économique, culturel, social qu’humain, visant à hisser le Maroc au rang des nations émergentes et en cohérence avec les standards internationaux tout en préservant ses spécificités nationales.

Sur le plan politique, l'adoption d'une nouvelle Constitution, soumise à un référendum populaire en juillet 2011, a consacré plusieurs avancées institutionnelles dans le sens :

   ■ du renforcement des pouvoirs du Premier Ministre, désormais appelé «Chef du Gouvernement», issu du parti politique arrivé en tête des élections.

   ■ d’une participation accrue de la société civile au développement politique, social, culturel et économique du pays.

   ■ d’une reconnaissance de la langue Amazighe comme langue officielle, aux côtés de la langue arabe qui est la langue nationale, prenant acte de la pluralité des composantes culturelles de l’identité nationale ;

La Justice, est clairement séparée des autres pouvoirs. Pour assurer son indépendance, elle est désormais érigée en Pouvoir judiciaire.

Avec la régionalisation avancée, elle inscrit le Maroc dans une nouvelle gouvernance marquée par la décentralisation, avec une priorité accordée aux régions du Sahara marocain. L’article 1 de la constitution énonce que : « l’organisation territoriale du Royaume est décentralisée. Elle est fondée sur une régionalisation avancée ».

Outre son volet politique, la nouvelle Constitution a consacré l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives, ainsi que l'égalité entre hommes et femmes. Elle renforce les instituions chargées de la lutte contre la corruption.

Sa Majesté le Roi a très tôt pris d'importantes initiatives pour ancrer, au Maroc, le respect des droits de l'Homme, tels qu'ils sont universellement reconnus.

La mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation, traduit cette volonté manifeste, qui est chargée de traiter et de clore définitivement les dossiers du passé, comme dernier jalon d'un processus éclairé et original de réparation des souffrances politiques du passé.

Le Conseil Consultatif des Droits de l'homme (CCDH), créé en 1990, a constitué une initiative importante d'ouverture politique, et a impulsé des changements notoires dans le domaine des droits de l'homme, l'Instance d'Arbitrage mise sur pied par Sa Majesté le Roi, moins d'un mois après Son intronisation, illustre la Volonté Royale de faire du respect des droits de l'Homme une marque de Son règne. Le CCDH rénové en 2001 participe activement à la promotion des droits de l’homme à l’échelle nationale et internationale.

Les acquis sont marqués par de nouvelles mesures qui enrichissent le champ social, en particulier la mise en place du Code de la Famille (Moudawana) comme nouveau modèle de promotion des droits de la femme. Un code qualifié de véritable révolution socioculturelle et politique, qui fait du Maroc, en cette matière, un modèle et un précurseur dans le monde arabo-musulman,  tout en restant attaché à ses racines, à ses valeurs religieuses et culturelles.

L'action sociale constitue également une priorité du Règne. Le champ des politiques sociales a connu une forte impulsion royale.

Empreinte des valeurs d'humanité et de solidarité, l'action du souverain s'est ainsi  matérialisée par le lancement  en 2005, de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Un projet de société et un important chantier, de par sa conception, son approche, son financement et son mode d'exécution qui a été décliné en plusieurs phases et en programmes opérationnels intégrés qui s'inscrivent dans la durée et destinée lutter contre la pauvreté et les disparités sociales et territoriales.

Les réalisations économiques constituent un autre socle du développement du Royaume, qui se traduit par de grandes réformes et chantiers, qui ont fait du pays une véritable plateforme régionale entre l’Afrique et le reste du monde. Parmi les grandes réalisations sur le plan économique, de nombreux chantiers d'envergure ont été engagés, notamment :

   ■ des Projets structurants portuaires (Tanger-Med,  Nador-west,  Dakhla-Atlantique). Ils représentent des portails sur le monde à l'intersection des principales voies maritimes mondiales (14 km de l'Europe),

   ■ des infrastructures aéroportuaires, routières et ferroviaires améliorant la connectivité interne et externe du Maroc,

   ■ des stratégies sectorielles volontaristes (Plan Maroc vert, Halieutis, Plan d’accélération industrielle, Plan Azur…) et des stratégies énergétiques et environnementales ambitieuses (Energies Nouvelles et Renouvelables : solaire, éolienne et hydraulique),

   ■ une approche de développement territoriale qui réduit les disparités et met l’accent sur les atouts de chaque région. L’attractivité du Maroc passe par l’amélioration continue de l’environnement des affaires, des structures d’accueil des investisseurs et une attention particulière à la qualité de vie au Maroc.

S’agissant de la politique extérieure du Royaume,  SM le Roi Mohammed VI a, depuis son accession au Trône, manifesté sa volonté de promouvoir et développer l'intégration régionale et la coopération sud-sud, notamment avec le reste du continent africain.

Cette conviction, quant à l'importance qu'occupe le continent dans la stratégie d'action du Maroc, SM le Roi l'a réaffirmée dans son premier Discours à la Nation, le 30 juillet 1999.  Elle oriente toute l'action du Maroc, en faveur du continent, et insuffle une nouvelle dynamique à la coopération entre le Royaume et les pays africains, tant sur le plan bilatéral que multilatéral.

SM le Roi n'a eu de cesse dans le même temps, de prôner un partenariat renouvelé avec l’Europe pour faire face aux défis du développement. L’Europe reconnait au Maroc un statut avancé et des discussions sont en cours pour un Accord de libre-échange complet et approfondi ALECA.

  • Sa Majesté le Roi Hassan II

 

Après le décès de SM le Roi Mohammed V, survenu le 26 février 1961, Moulay Hassan fut intronisé le 3 mars de la même année. Au début de son règne, le Souverain pensera tout d’abord à consolider l’indépendance et l’unité du  pays. Marqué par des difficultés politiques et économiques, le début de ce règne connaîtra un renforcement de la centralisation des pouvoirs. En 1963, s’opposeront les armées marocaine et algérienne, c’est la guerre des sables. L’année 1969 verra le retour de la province de Sidi Ifni à la mère patrie en 1969.

Au plan international, Feu SM le Roi Hassan II envoya, en 1973, deux contingents militaires, l’un au Golan (Syrie), l’autre au Sinaï (Égypte) pour soutenir ces deux pays dans leur effort de défense contre l’hégémonie israélienne.

Au plan interne, la Marche Verte qui aura lieu en Novembre 1975, afin de réintégrer au Royaume ses provinces sahariennes spoliées, mobilisera tout le peuple marocain derrière son Roi. Ceci signifiera la fin de l’occupation des provinces méridionales du Royaume.

Feu SM le Roi Hassan II comptait parmi les grands Chefs d’États dans le monde. Tantôt il veillait, sur le front international, à la sauvegarde de la ville sainte d’Al Qods contre son éventuelle judaïsation, tantôt, sur le front interne, il mettait en place les instruments du développement économique et social du pays : édification de dizaines de barrages, distribution des terres aux agriculteurs démunis pour la réalisation d’une réforme agraire spécifique.

Posant les jalons d’une politique industrielle nationale, il fit installer des usines et des manufactures, relia les principales villes et villages par un important réseau routier et équipa le pays de ports et d’aéroports.

Concernant le secteur social, l’enseignement, la santé et l’habitat, il fit édifier des hôpitaux, des dispensaires, des écoles, des instituts et des universités. Il abaissa les tarifs des loyers du tiers pour les locataires à faible revenu.

Pour asseoir les bases de la démocratie locale, il mit en place des conseils communaux, municipaux et ruraux. Sous son règne, la carte administrative du Royaume verra plusieurs modifications tendant à créer ainsi, de nouvelles provinces et ce dans le but de rapprocher l’administration des citoyens. Il donna également ses directives pour prendre soin du monde rural. Il fit bâtir des mosquées dont la plus grande, la Mosquée Hassan II à Casablanca, est un véritable joyau de l’architecture islamique. Il institua le Conseil des Oulémas et créa l’Académie du Royaume du Maroc.

A partir des années 1990, le régime évoluera vers davantage de démocratie, le contexte national et international étant pour beaucoup dans cette nouvelle approche de gouvernance.

Avec le décès de S.M. le Roi Hassan II, le 23 juillet 1999, ce sera un Souverain né après l’indépendance qui dirigera désormais les destinées du Royaume, en l’occurrence, Sa Majesté le Roi Mohammed VI dont l’intronisation eut lieu le 30 juillet 1999.

 

  • Sa Majesté le Roi Mohammed V

 

Mohamed Ben Youssef fut proclamé Sultan du Royaume Chérifien en 1927. La France limitera les prérogatives du pouvoir central Chérifien en procédant de plus en plus par gestion directe. La résistance au protectorat s’organisera progressivement, formée essentiellement de jeunes élites urbaines. La seconde guerre mondiale marquera une trêve entre l’opposition nationaliste et la France. Pendant la guerre, le Sultan du Royaume Chérifien, se considérant protecteur de tous ses sujets, s’opposera au  régime de Vichy et défendra avec acharnement la cause des Juifs Marocains.

En 1944, sera proclamé le Manifeste de l’indépendance; trois ans plus tard, le 10 avril 1947, Sidi Mohammed prononcera à Tanger (ville internationale) un discours dans lequel il exprimera de manière directe sa volonté de voir le Maroc réunifié et indépendant. Durant les cinq années qui suivent, les négociations avec la France n’aboutiront à rien et, en 1952, la crise entre les autorités du protectorat et les nationalistes entraînera des mouvements insurrectionnels. Le Sultan sera déposé, puis exilé ainsi que toute la Famille Royale à Madagascar en 1953.

Des dizaines de milliers de marocains sont descendus dans les rues pour manifester leur rejet de la politique de l'occupant ; ces évènements donnent naissance à ce que le Maroc fête encore aujourd’hui tous les 20 Aout: la révolution du Roi et du peuple. Le retour d’exil du Souverain se fera en Novembre 1955 pour ouvrir le chemin de l’indépendance, reconnue en 1956 par la France, puis par l’Espagne. En 1958, dans un discours historique à M’hamid El-Ghizlane, s’adressant aux chioukhs et aux représentants des tribus sahraouies venus lui faire allégeance -la Beia-, SM Mohammed V a rappelé  les droits historiques et légitimes du Maroc sur son Sahara. Il déclara en substance : « Nous proclamons solennellement que nous poursuivrons notre action pour le retour de notre Sahara, dans le cadre du respect de nos droits historiques et conformément à la volonté de ses habitants… ». Dés les premières années, S.M  Mohammed V entreprendra de doter le pays d’institutions démocratiques et rédigera une Constitution peu de temps avant sa mort, en 1961.

 

  • La Dynastie Alaouite

La Dynastie Alaouite est issue des Chorfa de Tafilalet, descendants de l’Imam Ali, lesquels s’établiront souverainement dans la région, avant d’asseoir leur autorité sur tout le pays à partir de 1666. Le fondateur de la Dynastie et son chef spirituel, Moulay Ali Chérif, ainsi que ses successeurs (notamment Mohamed Ben Ali Chérif, proclamé premier Roi dès 1640) entendront réunifier le Maroc, appliquant par là une stratégie politique et militaire en conséquence.

En 1672, le Roi Moulay Ismaël exercera un pouvoir absolu tout en poursuivant l’œuvre accomplie par ses prédécesseurs. Le Sultan commencera tout d’abord par fonder la ville de Méknès, ville qu’il désignera par la suite capitale du Royaume. Après avoir repris Larache et Tanger, Moulay Ismaël éliminera les pouvoirs politiques et religieux locaux et fondera ainsi l’Empire Chérifien. Son pouvoir sera étendue jusqu’au Sénégal, de même il ordonnera la mise en place d’un réseau de forteresses sur tout le territoire, réseau à partir duquel une armée de métiers opérera .Il se consacrera par la suite à établir des relations diplomatiques fructueuses avec des pays étrangers, particulièrement au temps de Louis XIV et Jacques II d’Angleterre.

Après la mort de Moulay Ismaïl en 1727, Sidi Mohamed Ben Abdallah (Mohamed III) lui succéda en 1757. Musulman fervent, il ne songeait qu’a apporter au pays la paix et la sécurité. Aussi fut-il accueilli comme un homme providentiel et sa proclamation prit le caractère d’un véritable plébiscite. Sitôt investi, il allégea les impôts, frappa une monnaie saine et reconstitua une nouvelle armée recrutée dans les tribus Guich.

Simultanément, il s’employa à fortifier les ports marocains et eut la chance de reprendre Mazagan aux portugais (1769). Il conclut la paix avec les Espagnols et un accord sur les prisonniers avec Louis XV (cet accord que Moulay Ismaïl n’avait pas pu conclure). Considérant que le Maroc avait besoin de renforcer ses relations avec l’extérieur pour compenser la perte du Triq-Sultan (passage stratégique), il signa des traités de commerce avec le Danemark, la Suède, l’Angleterre et les Etats-Unis, qui venaient de proclamer leur indépendance et que Sidi Mohammed fut un des premiers à reconnaître. Il reçut à cette occasion une très belle lettre de George Washington, proposant de conclure un traité d’amitié entre leurs deux pays.

Mais le fait le plus saillant de son règne fut, sans conteste, la fondation de Mogador, dont il confia la construction à l’architecte français Gournot. Sans doute aurait-il fait bien davantage s’il n’avait pas été paralysé par l’insuffisance des moyens. A sa disparition en 1790, le Maroc était mieux portant qu’il ne l’a été avant son règne.

Devenu alors successeur de Moulay Yazid Ben Abdallah qui n’aurait régné que pendant une durée de deux ans (1790-1792), Moulay Slimane chassera les Turcs d’Oujda, bâtira plusieurs mosquées et medersas et ne manquera pas aussi de venir en aide aux Algériens durant la bataille d’Isly.

Suite au soutien de l’Empire Chérifien à l’Émir Abd el-Kader d’Algérie, le Maroc connaîtra alors une crise politique des plus ardues d’où les interventions militaires de la France en 1844 et de l’Espagne en 1859-1860. Les affrontements se poursuivront jusqu’en 1873 sous le règne du Sultan Mohamed IV.

Le Sultan Moulay Hassan Ier, successeur de Mohamed IV, sauvegardant son règne, consolidera son pouvoir par le ralliement des tribus du Haut Atlas, et modernisera le pays tout en veillant tant bien que mal à son indépendance. Des traités sont alors imposés par la Grande Bretagne, l’Espagne et la France, d’où par ailleurs, l’endettement du pays auprès des banques étrangères.

Moulay Hassan I er décédera en 1894, et le Sultan Moulay Abdelaziz lui succèdera, régnant jusqu’en 1907, l’année même ou Moulay Hafid prendra le relais. A la suite de l’assassinat de quelques ressortissants européens, les Français occuperont Casablanca, alors que la France et l’Espagne étaient déjà désignés comme mandataires de la nouvelle banque d’Etat du Maroc à la conférence d’Algésiras en 1906.

  • La Dynastie Saâdienne

Dynastie chérifienne (de « Chorfa descendants du prophète Mohamed) originaire de la vallée du Draa, Marrakech sera leur capitale. A partir de 1578, le sultan Ahmed Al Mansour Eddahbi asseoira son règne sur d’importants faits d’armes, dont la victoire de « la Bataille des trois rois » à Oued El-Makhazine; « la conquête de Tombouctou » d’où il ramènera or et esclaves, ainsi que « la construction du palais El Badiî », le développement de l’industrie du sucre et des armes… Le règne d’Ahmed Al Mansour Eddahbi prendra fin en 1602.

  • La Dynastie Mérinide

Dynastie Berbère (nomades Zénètes originaires du Bassin de la haute Moulouya). Cette Dynastie aura pour capitale Fès, procèdera à la création de Fès El-Jedid et la construction de plusieurs medersas dont la Medersa El-Attarine, la Medersa Abou Inane, ou encore la Medersa Mérinide à Salé. Celle-ci profitera du déclin de l’Empire Almohade pour s’accaparer des villes de Fès, de Rabat, de Salé et des plaines fertiles du Saiss et du Gharb. Ultérieurement, le Sultan Mérinide Abou Youssef Yacoub s’emparera de la ville de Marrakech en 1269 pour écarter définitivement du pouvoir les Almohades.

En tant que chef suprême de la dynastie mérinide, Abou El-Hassan tentera alors de reconstituer l’Empire vers 1331 d’où la conquête de Tlemcen en Algérie et de Tunis en 1347, mais sans pour autant parvenir à garder l’Espagne et Algéciras en 1340.

En 1348, la peste noire et les rébellions de Tlemcen et de Tunis marqueront la décadence des Mérinides qui ne parviendront pas à refouler les portugais et les espagnols, leur permettant ainsi, par le biais aussi de leurs successeurs les Wattassides, de s’installer sur la côte. La résistance s’organisera autour des confréries et des marabouts d’où émergera la dynastie saadienne.

  • La Dynastie Almohade

Dynastie Berbère originaire du Haut-atlas, leur nom provient de l’arabe « Al Mouwahidoune », « les unificateurs » (ceux qui clament l’unicité de Dieu.) Son fondateur ne sera autre qu’El Mehdi Ibn Toumart, prédicateur à Tinmal (Haut-atlas).

Abdel-Moumen, son disciple, prendra Marrakech pour capitale d’où la construction de la Koutoubia, puis fondera l’Empire Almohade, et parviendra à unifier l’Afrique du Nord, mais décédera à Rabat en 1163 avant de rattacher l’Andalousie à son Empire. Cette gloire reviendra à son successeur Yacoub El-Mansour, victorieux de la bataille d’Alarcos en 1195, contre les portugais et les espagnols.

Après la disparition de ce dernier, les insuccès militaires suivront, ce qui incitera à la division de l’Empire, puis à la disparition du système religieux d’Ibn-Toumert.

  • La Dynastie Almoravide

Dynastie Berbère originaire du Sahara, leur nom de l’arabe « Al Mourabitoun » signifie les moines guerriers. Auguste Sultan de cette dynastie, Youssef Ibn Tachfine fondra la ville de Marrakech (future capitale du Royaume) vers 1070, puis s’occupera ensuite de l’unification politique du Maroc et de l’Espagne musulmane. Par son biais, la civilisation Andalouse se répandra au Maghreb avant de conquérir l’Espagne jusqu’a l’Èbre. Ali Ben Youssef, son fils, lui succédera en 1106 pour y régner pendant 37 ans.

  • La Dynastie Idrisside

En 788, naissance de la première dynastie musulmane, d’origine moyen-orientale. En 791, l’État Marocain fut créé. Idriss Ier, descendant d’Ali, gendre du prophète, fuira l’Arabie pour échapper au massacre de sa famille et s’installera à Volubilis, fondant par la suite la ville de Fès, qui, après sa mort en 792, sera désignée capitale du Royaume par son fils Idriss II qui lui succédera. Ce dernier s’occupera de la construction de la ville en 803, et mourut en 828. L’administration du Royaume sera confiée à ses fils, puis à ses frères, tandis que la ville de Fès prospérera économiquement. En 857 et 859 la cité se prévaudra de prodigieuses réalisations, notamment les mosquées Quaraouiyine et Andalous. Au début du XI ème siècle, l’aura du règne des Idrissides atteindra Cordoue avant que les divisions en Espagne musulmane ne causent leur décadence et leur disparition en 1055.

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